Le suivi de l’insertion professionnelle, un axe indispensable au moment de penser le renouvellement de sa certification. Et pour cause, au-delà d’être obligatoire pour les certifications du RNCP, c’est une mine d’informations essentielles pour prouver la valeur d’usage de sa certification, et ce, quel que soit le répertoire national visé. Mais pour analyser les résultats de ces enquêtes et en tirer des conclusions pertinentes, il faut avant tout disposer de résultats à analyser. Et cette étape est (trop) souvent semée d’embûches.
➡️ OC Connect, la communauté de certificateurs, partage ses conseils pour booster les taux de réponse.
Communiquer !
Premier conseil, et pas des moindres : informer les candidats à la certification sur l’importance de ce suivi. Certes, ce suivi est indispensable pour votre organisme. Mais il est tout aussi important pour vos titulaires, puisqu’il permet de prouver aux employeurs la valeur de la certification obtenue.
Après tout, qui voudrait employer un salarié dont la certification n’apporte aucune valeur ajoutée à ses compétences ?
Dès l’entrée en formation, il est nécessaire d’indiquer aux candidats qu’un enquête leur sera envoyée en précisant ce qui est demandé, sans oublier de parler de la rémunération qui demeure un sujet tabou ; puis vient l’étape consistant à expliquer l’intérêt des réponses collectées.
Si des partenaires sont habilités à former les candidats, il sera alors nécessaire de les sensibiliser à l’importance d’en parler eux-mêmes aux apprenants.
Grâce à la formation, ils vont créer du lien avec eux. À l’inverse, le certificateur sera bien souvent dans l’ombre et inconnu de ces publics.
Il est même possible d’aller plus loin en envoyant les enquêtes d’insertion au nom de l’organisme de formation par lequel est passé le titulaire, ou en incluant une clause dans le contrat de sous-traitance imposant à l’OF de questionner les entreprises sur l’utilisation de la certification.
Multiplier les points de contact
Cet élément peut sembler évident pour certains, et pourtant, il est trop souvent négligé. Nous sommes tous soumis régulièrement à des enquêtes, des sondages ; cependant, à combien d’entre eux répondez-vous ? Alors, c’est indéniable, si cette enquête est envoyée au mauvais moment ou sur le mauvais canal, il est certain qu’elle ne sera pas lue.
Afin d’éviter ça :
- S’assurer d’avoir plusieurs coordonnées. A minima, une adresse email personnelle (à bannir : l’adresse email fournie par l’école, qui est bien souvent abandonnée dès qu’on en sort) et un numéro de téléphone.
- Envoyer des relances : email, SMS et appel téléphonique.
Penser storytelling !
Inclure cet outil de communication dans son dossier d’enregistrement ou de renouvellement permet d’embarquer la commission France compétences dans l’histoire de l’organisme certificateur. Ce conseil a largement été souligné par Goulven Droumaguet lors de son intervention en septembre 2023 au Live Digiforma. Alors, pourquoi ne pas mettre à profit le storytelling au travers de vos enquêtes d’insertion ?
Le certificateur sera bien souvent dans l’ombre et inconnu de ces publics.
Une idée ? Faites témoigner vos candidats, formateurs, jurys, entreprises et autres sur un format vidéo, par exemple. Rassemblez quelques témoignages sur des axes forts mettant en avant la mobilisation des compétences que vous délivrez. Un smartphone, une application gratuite de montage, et le tour est joué.
Appropriez-vous cette notion de storytelling, pour trouver votre façon de raconter l’histoire de vos certifiés.
Soyez créatifs ! 🙂