Le saviez-vous ? Alors que la réforme de la formation professionnelle s’apprête à bouleverser les processus de formation pour les entreprises, 55% des Français ne savent pas du tout en quoi consiste le projet. (Sondage BVA/la Tribune). Et ils sont seulement 17% à connaître les grands axes de la réforme. Alors que les salariés français seront les premiers impactés par les modifications prévues par le gouvernement, faut-il s’inquiéter du manque de visibilité de la réforme de la formation professionnelle ?
Les Français ont conscience des limites de la formation professionnelle aujourd’hui
Selon le sondage BVA/La Tribune, les Français sont très critiques vis-à-vis du système de formation actuel : ils sont plus de trois quarts à penser qu’il n’est pas efficace, incompréhensible et difficile d’accès. Pour les demandeurs d’emploi par exemple, 83% des Français pensent que le système ne leur permet pas de se former correctement.
La réforme de la formation professionnelle arrive donc à point nommé : près de la moitié des actifs interrogés estiment qu’elle augmentera la compétitivité des entreprises et leur permettra de progresser dans leur carrière. Ils sont en revanches plus réservés sur son impact sur le chômage : seuls 41% d’entre eux pensent qu’elle permettra de réduire le chômage à long terme.
Une réforme qui veut remettre le salarié au coeur de son parcours professionnel
Autre élément intéressant de ce sondage : comparer les éléments-clés de la réforme aux attentes des Français.
- 63% des interrogés ont jugé que la formation des demandeurs d’emploi et des ouvriers les moins qualifiés étaient prioritaires. Dans la nouvelle réforme de la formation, le gouvernement prévoit d’allouer plus de crédits aux travailleurs moins qualifiés.
- 49% des Français estiment qu’un accompagnement personnalisé à la formation est très important. Dès septembre, le gouvernement prévoit de dédier des conseillers personnalisés pour accompagner les salariés et les demandeurs d’emploi dans leur parcours de formation.
- Pour 27% des interrogés, la création d’une application de suivi et de notation des formations est prioritaire tandis que 25% des Français ont estimé que c’était un point secondaire.
- Enfin, seuls 9% des Français ont jugé qu’il était prioritaire de proposer des formations 100% en ligne : si le gouvernement veut valoriser le digital learning, les actifs ont encore du mal à se projeter dans des formations entièrement dématérialisées.
Si la plupart des Français en savent finalement peu sur ce qui les attend en septembre avec la nouvelle réforme de la formation professionnelle, il semblerait que celle-ci soit néanmoins attendue de pied ferme ! Face aux critiques du système actuel, le gouvernement doit relever le défi et simplifier et démocratiser les processus de formation !
Pour plus de détails sur la nouvelle réforme, rendez-vous sur sa section dédiée ici.