On peut passer peu de temps sur la plateforme LinkedIn et en tirer des bénéfices. Voici une routine hebdomadaire d’une heure, pour créer de vraies interactions sans y consacrer ses soirées. Ce qui est efficace n’est pas compliqué. C’est une question de discipline. L’objectif n° 1 quand on est formateur ou formatrice est de tisser et d’entretenir des relations de qualité avec son réseau professionnel au sens large, parmi lesquels : les participant.e.s (actuel.le.s ou futur.e.s), les entreprises clientes (actuelles et futures) et les partenaires (financeurs, réseaux…).
LinkedIn est un immense annuaire, ou plutôt un trombinoscope avec des photos en couleur. Comme tout carnet d’adresses, il sert à passer des coups de fil. Sauf que sur LinkedIn, il faut souvent échanger avant quelques mots par messagerie pour initier la conversation.
Nous zoomons aujourd’hui sur deux volets de LinkedIn. D’abord, les demandes de contact reçues et envoyées qui sont une mine d’or. Puis, les publications sur LinkedIn, qu’il s’agisse d’en écrire, ou de réagir à celles des autres.
Au programme :
1 – Répondre aux demandes de contact reçues : soyez (très) ouvert.
2 – Envoyer des demandes de contact : soyez sélectif et stratégique.
3 – Liker, commenter et partager les publications des autres « avec classe ».
4 – Publier des Posts à chacun son rythme, pas de pression.
5 – S’affranchir des injonctions limitantes à la mode.
6 – Traquer les infos précieuses plutôt que de subir le torrent d’actualités.
7 – Et pour les 5 dernières minutes : explorer et expérimenter.
1 – Répondre aux demandes de contact reçues : soyez (très) ouvert
Si vous ne deviez faire qu’une seule chose sur LinkedIn, après avoir peaufiné votre profil (voir le lien ci-dessous), c’est de gérer les demandes de contact qui viennent à vous, sans les solliciter.
Pourquoi accepter ces demandes, y compris de la part d’« inconnu.e.s » ?
Il n’y a pas toujours de message qui explique la demande de contact. Parfois, les personnes veulent juste suivre votre actualité, mais ne l’ont pas formulé. Pour d’autres, elles attendent d’être en contact pour expliquer la raison de la connexion. Prenez l’initiative du premier message.
Une demande de prestation ou de partenariat peut venir de n’importe quel profil, ou presque, que ce soit demain ou dans un an. Dès l’acceptation de la connexion, le jour même, envoyez quelques lignes pour que l’on se souvienne de vous comme d’une personne avenante en posture de rendre service.
En élargissant votre réseau de manière qualitative :
- vous multipliez les chances de générer une opportunité professionnelle ;
- vous donnez aussi plus de visibilité à vos publications ;
- vous êtes davantage trouvé par celles/ceux qui cherchent un formateur ou une formatrice grâce au moteur de recherche de LinkedIn.
Certains utilisateurs conservent un usage consistant à avoir dans son réseau des personnes connues. C’est un choix qui se respecte, mais qui ne sert pas votre visibilité.
La clé : écrire un « message d’accueil » à chaque fois
Quand vous acceptez une demande de contact « classique » sans connaitre l’objet de la demande, rédigez un message d’accueil simple : « Merci pour votre prise de contact…. Comment puis-je vous être utile ? … ».
Vous pouvez avoir un message type. Un message type est préférable au fait de n’envoyer aucun message si la personnalisation vous fait un peu peur.
Parfois, il faut réactualiser / rafraîchir la page pour que LinkedIn enregistre que les deux profils sont connectés. Alors, vous pouvez vous envoyer des messages, sans passer par la messagerie payante.
Soigner doublement les demandes de contact « prometteuses »
Pour une demande de contact pour laquelle vous identifiez immédiatement un champ d’intérêt commun, prenez le temps de rédiger un message personnalisé de plusieurs lignes. Évoquez vos champs de compétences ou d’interventions communs, et laissez entendre que vous êtes disponibles pour échanger et faire connaissance. Et relancez quelques jours plus tard à votre initiative.
Astuce : en cas de profil « flou » que vous ne souhaitez pas accepter immédiatement sans comprendre la demande, vous pouvez envoyer un message avant d’accepter le contact dans votre réseau (1).
Temps à y consacrer : 5 minutes par semaine pour 7 demandes de contact. 30 secondes pour l’envoi d’un message type. 1 minute 30 pour un message personnalisé.
2 – Envoyer des demandes de contact : soyez sélectif et stratégique
La tactique de demander de nombreux contacts sans expliquer ses motivations se pratique. Elle permet certes de faire du volume : « 50 % me répondent et j’élargis ainsi mon réseau ». Certes, et alors. Le nombre de likes sur une publication, gagnés grâce à une large audience, est un indicateur de popularité, mais en aucun cas un objectif de développement de votre activité. Pour que les demandes de contact portent leurs fruits, la rédaction d’un message pour l’accompagner est un incontournable.
L’objectif : engager la conversation
L’objectif n° 1 d’une demande de contact que vous formulez est d’initier une conversation qui pourra donner lieu à un échange en direct, au téléphone et/ou en face à face. La visée est de se présenter réciproquement et d’identifier éventuellement des collaborations communes. La personne, vous connaissant ainsi mieux, peut aussi transmettre vos coordonnées à son réseau et réciproquement.
Lire aussi : Formatrice, formateur : n’ayez plus honte de votre profil LinkedIn et faites-en un atout
Celles et ceux qui ne vous connaissent pas : créez la bonne occasion
Pour contacter les personnes qui ne vous connaissent pas encore, mais qui sont de vraies cibles pour vous développer, créez de toute pièce l’occasion de vous faire remarquer. Vous êtes dubitatif quand une personne inconnue vous contacte ? Il en est de même en face. La personne peut accepter pour faire du volume, mais elle ne vous écoutera que d’un quart d’oreille.
Quelles sont ces occasions de créer un contexte commun ?
- Vous avez assisté à une conférence et avez apprécié l’intervention ? Rappelez le sujet et les raisons de votre intérêt dans le message.
- Vous avez participé à un même événement.
- Vous allez participer à un même événement (vous êtes dans le même réseau professionnel).
- Vous avez lu un Post ou un article intéressant de cette personne.
Dites-le tout simplement dans votre message de demande contact.
Créez un contexte commun vous assure à 90 % (c’est une statistique personnelle) d’une réponse positive à votre demande de contact, à 40 % l’opportunité d’échanger des messages sur LinkedIn et à 20 % d’initier un échange en direct (à condition d’en prendre ensuite l’initiative).
Astuce : dans la rubrique Coordonnées, sous la photo et le titre du profil, certaines personnes indiquent leur numéro de téléphone. Pratique pour les contacter en direct, lorsque c’est pertinent. Pensez à l’indiquer si vous souhaitez que l’on vous appelle également en direct pour des prestations de formation.
Temps à y consacrer : 10 minutes par semaine pour 5 messages envoyés. Une minute pour vraiment lire le Post ou l’article repéré sur LinkedIn et/ou relire le profil de la personne identifiée lors d’un événement. 1 minute pour rédiger le message. Vous avez 3 lignes à écrire.
Pour les personnes qui vous connaissent : soignez également votre message de demande
À chaque fois, écrivez un message pour expliquer la raison de la demande de connexion : le rendez-vous de la semaine dernière, la collaboration de l’année passée… Vous avez 300 signes, c’est-à-dire 3 lignes. Plus vous exprimerez l’envie de prolonger les échanges ou de les réactiver, plus vous serez entendu. Proposer immédiatement ses services à un ancien client ou partenaire est cependant un peu trop direct dès ce message d’introduction. Encore une fois, c’est ancrer la relation qui compte.
Temps à y consacrer : 10 minutes par semaine pour 5 demandes envoyées. 30 secondes pour relire le profil si le contact est ancien et 1 min 30 pour rédiger un message personnalisé. Vous connaissez la personne et elle vous connait, c’est réalisable.
3 – Liker, commenter et partager les publications des autres « avec classe »
Avec les réseaux sociaux, nous serions tous devenus des médias. Un petit peu, mais pas trop. Oui, parce que vous pouvez proposer une information intéressante sans avoir de site ou de blog. Non, car un média repose sur une rédaction de journalistes dont c’est le métier de sélectionner, trier et produire de l’information (écrite, visuelle, audiovisuelle…). Ils y consacrent 100 % de leur temps et sont formés pour cela. Les articles et reportages ont comme vocation d’informer, et seulement d’informer. Pour des formatrices et des formateurs, les publications visent à développer la visibilité de son offre de services, même s’il s’agit de le faire de manière indirecte sur LinkedIn.
Des likes sont des petits cadeaux qui font plaisir
Un like, c’est une façon de dire : « ha super », « J’ai appris des choses avec ce Post » ou « J’ai découvert un événement que je ne connaissais pas ». C’est vouloir dire tout cela, et bien d’autres. Voir dans les notifications que l’on a reçu des likes est un chouette moment.
Il ne faut pas se priver de l’offrir aux autres. Si la publication est « pointue », il peut y avoir peu de likes, et votre like sera d’autant plus vu par son auteur, qui peut être une personne avec laquelle vous cherchez à entrer en relation.
Temps à y consacrer : 1 minute par semaine.
Lire aussi : Réseaux sociaux : comment être visible pour promouvoir son offre de formation ?
Passer le cap et rédiger un commentaire qui a du caractère
La raison pour laquelle vous avez liké le Post, vous pouvez aussi l’exprimer en mots. Avec un commentaire, on manifeste publiquement son intérêt : « merci pour le partage de cet article qui m’a permis de… », « merci, je me suis inscrit.e à cet événement… », « votre projet est génial et inspirant… ». Commencez par rédiger un commentaire de deux phrases, mais évitez de dire juste « Super ! ». Montrez que vous avez lu le Post. Plus un commentaire est qualitatif, plus il sera remarqué par l’auteur d’un Post ou d’un article sur LinkedIn.
Temps à y consacrer : 4 minutes. Relire le Post et éventuellement l’article qu’il y a derrière. Au départ, comptez 4 minutes pour un commentaire. Vous pourrez descendre à 2 minutes avec de l’entrainement, mais sans perdre le niveau de qualité exigé pour vous démarquer.
Repartager un Post dans son fil d’actualité
C’est une alternative au commentaire. Vous introduisez (toujours) les raisons de ce partage en quelques lignes. Cette publication ne vous permettra, généralement pas, de recueillir de nombreux likes et commentaires, d’après l’état de l’art en matière de connaissance de l’algorithme de LinkedIn. Mais ce n’est pas votre objectif. Ce partage qui plus est avec un texte d’intro est une reconnaissance forte de la valeur du Post partagé. Et ça, c’est remarqué par son auteur.
Temps à y consacrer : 5 minutes. C’est à peu près le même temps que pour faire un commentaire, voir un peu plus si vous rédigez jusqu’à 10 à 15 lignes.
4 – Publier des Posts à chacun son rythme, pas de pression
La publication de publications doit être motivée au démarrage par une stimulation intellectuelle. Elle n’est pas un passage obligé. Vous pouvez utiliser et tirer profit de LinkedIn, comme abordé ci-dessus, sans jamais faire de Posts. Par contre, votre profil doit être au top, voir ci-dessous. L’écriture de Posts vous rend visible. Mais c’est leur qualité qui vous rend légitime.
Premier Post pour se faire la main
Pour le premier Post : commencez par partager un article de média sur votre secteur d’activité. Mentionnez dès le début de votre Post, dans les 3 premières lignes : le sujet de l’article, son auteur et le média, en prenant soin de taguer ces comptes (2). Puis en sautant une ligne, en dessous, expliquez en quoi l’article est intéressant. Résumez-le ou apportez un complément grâce à votre expertise. On doit avoir appris quelque chose. Ajoutez deux ou trois hashtags comme il est expliqué ci-dessous.
Monter en gamme tranquillement
Après ce premier Post qui donne finalement de la lumière aux autres (sans rien en attendre en retour) :
- Donner un coup de projecteur à un événement. De préférence après et avant l’événement. C’est bien de faire le zoom après avec des photos qui pétillent à l’appui, mais c’est encore mieux d’en informer son réseau avant. Sélectionnez des événements dont vous connaissez la qualité.
- Rédiger un Post « en entier » de plusieurs paragraphes sur un sujet fort pour vous.
- Créez un Post qui présente un de vos articles publiés sur un site extérieur à LinkedIn (blog, tribune dans un média…).
- Lancez-vous dans l’écriture d’un article sur le blog interne de LinkedIn. Idéalement l’équivalent d’une page A4 au minimum.
Ne vous faites jamais violence pour faire comme les autres un Post « inspirant » ou une prise de parole « engagée ». Donnez ce que vous avez envie de donner. Ou plutôt : « offrez » sans arrière-pensée. Montrer son expertise est important, mais faites-le avant tout, surtout si vous débutez, pour la beauté du geste.
Temps à y consacrer : 15 minutes. 15 minutes pour un Post, c’est en vitesse de croisière. Pour commencer, rédigez un Post par mois, en y passant s’il faut une demi-heure ou une heure pour faire ses gammes.
Pour un premier article sur le blog interne de LinkedIn, tablez sur plusieurs heures de travail : le choix du sujet, le rassemblement des informations, la structuration, l’écriture et le choix de l’illustration. Commencez par travailler sur Word. Ensuite, intégrez l’article dans le blog de LinkedIn prend 15 à 20 minutes grand maximum.
5 – S’affranchir des injonctions limitantes à la mode
Les secrets de l’algorithme de LinkedIn sont cachés derrière des rangées de barbelés et protégés par des forêts de miradors. Les tendances (les croyances ?) évoluent en permanence. Ces ajustements techniques ne modifient pas la feuille de route que vous vous donnez. C’est même un détail. Vous êtes des pros de la formation et pas de la stratégie digitale sur LinkedIn. Votre objectif est de créer du lien et de nouvelles connexions, pas d’être dans le top 50.
La régularité de publication est un faux totem
Recevoir un coup de fil d’une personne agacée qui vous dirait « comment cela, tu n’as publié qu’un Post au mois de mai, contre trois en avril » est assez improbable. Sur une page d’Entreprise, une régularité est recommandée. Les publications s’affichent immédiatement sur la page.
Sur votre profil personnel, le nombre de vos Posts et leurs dates de publication sont des infos de second ordre, bien planquées d’ailleurs. Il faut cliquer sur 3 boutons pour établir un ratio de vos publications (3).
L’essentiel, c’est de produire une publication qui retient l’attention dans le fil d’actualité de votre réseau. Il peut y en avoir que deux ou trois par an. Si elles font sens pour vous et pour votre réseau, c’est déjà top. Pas de pression.
Mettre un lien externe dans un Post ne « tue » pas le Post
On parle de lien externe lorsque le Post contient une URL qui fait sortir de LinkedIn en allant vers un site internet différent. « On dit » qu’un Post avec un lien externe recueille moins de likes et de commentaires. Certes, LinkedIn préfère que l’on reste sur la plateforme, car vous et moi, sommes, une audience à laquelle est présentée des publicités ciblées. Mais, mais, mais… Si le contenu partagé, avec une URL à l’intérieur, est top, la résonance du Post suivra. Vraiment. Un Post « moyen » sans lien externe connait rarement du succès et il dessert votre image.
La vidéo à tout prix est un faux ami
« On dit » aussi que les articles publiés sur le blog interne de LinkedIn ont moins la cote qu’avant et que c’est la vidéo qui cartonne. Les blocs disponibles sur LinkedIn (Commentaire, Post, Article, Photo, vidéo, Portfolio…) sont des contenants. La question c’est : quel est le contenu que je propose. Qu’est-ce que j’ai à dire et à partager. En fonction votre propos et de vos ressources, vous opterez pour l’un ou l’autre de ces « blocs » à remplir. L’objectif : la qualité, rien que la qualité. C’est l’interaction décisive qui se poursuit en dehors de LinkedIn qui a de la valeur.
6 – Traquer les infos précieuses plutôt que de subir le torrent d’actualités
La consultation du fil d’actualité de LinkedIn de manière, disons « passive », peut vite occuper une heure par semaine. Le prétexte « je fais de la veille » ne se justifie qu’à moitié au regard de la profusion d’informations. Pour faire de la veille sur LinkedIn, une posture active s’impose également.
Le syndrome Facebook est une spirale déprimante
Consulter le fil d’actualité de LinkedIn c’est un peu comme consulter les actus de ses « amis » sur Facebook. La vie des autres a toujours l’air plus verte dans le champ d’à côté. Surtout en période professionnelle « agitée », cela peut doublement miner. D’ailleurs, vous avez la possibilité de ne plus suivre les Posts des personnes qui vous dépriment en cliquant sur les trois petits points en haut à droite du Post, sans supprimer le contact.
Dénichez les pépites d’or bien cachées entre les lignes
Pour trouver les informations que l’on recherche spécifiquement, il faut naviguer entre les rubriques comme pour un journal. La technique de navigation d’une rubrique à l’autre passe notamment par l’utilisation des hashtags (comme sur Twitter). Par exemple #formation. Le mot précédé d’un dièse et positionné dans le Post est comme un « tag ». Vous cliquez dessus et tombez sur les autres Posts contenant ce hashtag.
Pour que la veille soit précise, utilisez des hashtags pointus comme #Moncompteformation, #Qualiopi, #FNE ou #FNEFormation. Pour vous donner un exemple, les publications de Pierre Monclos, qui font partie des plus pointues actuellement sur le sujet, remontent immédiatement.
Identifiez les sources d’informations de qualité
Nous ne sommes pas tous et toutes des médias, mais certains s’en rapprochent quand même plus que d’autres. Des expert.e.s s dans leur domaine partagent des informations de qualité dans un temps record, et là, parfois plus rapidement qu’un média. Vous identifiez immédiatement ceux qui sont dans un partage généreux à la communauté de ceux qui frisent l’autopromotion. Vous pouvez enregistrer le Post (cliquez sur les trois petits points en haut à droite) pour le lire plus tard.
Temps à y consacrer : 10 minutes. 8 minutes sur des recherches ciblées et 2 minutes pour picorer le fil d’actualités.
Lire aussi : Comment faire référencer ses formations sur le moteur de recherche Google ?
7 – Et pour les 5 dernières minutes : explorer et expérimenter
25 minutes pour les demandes de contact + 5 minutes pour les likes et les commentaires + 15 minutes pour un Post (ou 1 par mois en une heure) + 10 minutes pour sourcer de l’information de qualité = 55 minutes
Les pistes ci-dessous vous demanderont plus de temps si vous les investissez. Comptez 5 minutes par semaine pour les expérimenter.
Systématiser les connexions avec les participant.e.s
En plus des relations tissées avec d’éventuels prospects ou partenaires, vous pouvez aussi vous en servir avant, pendant et après la formation. Avant en mode « On se retrouve dans deux jours pour la formation… ». Pendant pour créer des connexions entre les participant.e.s (chacun.e est libre d’accepter ou non). Après (lorsque l’on a eu les feedbacks positifs des participants) pour ancrer la relation : « ravi.e d’avoir vécu ce moment ensemble, au plaisir de continuer à suivre votre actualité… ». Choisissez en fonction de la posture qui vous correspond le mieux.
Jeter un œil à LinkedIn Learning
Testez la plateforme de LinkedIn Learning. Le premier mois est gratuit (mais il faut entrer sa carte bleue). Il y a de nombreuses formations courtes qui peuvent vous inspirer et vous nourrir. Certaines sont en anglais, avec une prononciation exemplaire, ce qui permet de les suivre tout en perfectionnant sa compréhension orale. On comprend d’autant mieux une langue étrangère lorsque l’on maîtrise le sujet sur le fond.
Dépouillez les offres d’emploi
Tapez les mots clés « Formateur », « Formatrice » ou « Formation » dans le moteur de recherche, en haut à gauche. Sur la page de résultats, cliquez sur « Emplois », puis affinez par région et par domaine de formation. Voilà des prospects intéressants à contacter s’ils recherchent les compétences que vous avez à proposer.
Et maintenant ?
N’hésitez pas si vous avez des questions, à me contacter sur LinkedIn, en me faisant une demande de contact, évidemment accompagnée d’un message qui rappelle notre « contexte en commun », c’est-à-dire la lecture de cet article.
(1) Cliquez sur « Réseau » en haut, vous avez la liste des invitations en attente. En faut de ce bloc à droite, cliquez sur « Voir les 12 » (17, 12 ou 31 selon le nombre de demandes en attente). Puis sous la photo de la personne, cliquez sur le cadenas. Là, vous pouvez écrire un message sans accepter la demande immédiatement.
(2) Tapez @ dans le Post puis le nom et le prénom de la personne : @jeanne.durand ou @jean.dupont. Cela se transforme en Jeanne Durand ou Jean Dupont en gras, qui verront que vous les avez cité.e.s.
(3) Vous êtes dans le fil d’actualité : cliquez sur le profil. Dans le bloc « Activité », cliquez sur « Tout voir », puis sur « Posts ».