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Comment se porte le digital learning en 2023 ?

Sommaire

Après l’ébranlement provoqué par la crise sanitaire suivi du besoin urgent de revenir “comme avant”, le domaine de la formation se stabilise petit à petit. Les attentes vis-à-vis d’une présence et d’une plus grande mobilité convergent vers une préférence pour le blended learning chez la plupart des formateurs et apprenants. 

Digiformag se penche sur les tendances, les envies et les projets des acteurs de la formation grâce au baromètre réalisé par l’ISTF. Que devons-nous retenir de 2022 et anticiper pour 2023 ?

Présentiel, distanciel, blended… On en est où ? 

L’équilibre entre les modalités de formation reste assez stable et bien réparti, ce qui prouve qu’entre apprenants et formateurs, chacun sa préférence. 

Toutefois, pour la première fois en 2022, le blended learning est devenu le format favori des créateurs et diffuseurs de formations. Assez souple pour suivre le rythme de chacun et assez inclusif pour motiver les apprenants, le blended learning dépasse le présentiel d’un point. 

Autre fait notable, le distanciel fait un boom : +10 points de préférence. Ultra plébiscitée dès 2020, la modalité de formation a mis un peu de temps pour arriver dans le quotidien des formateurs et organismes, mais a su démontrer son intérêt. 

Lancés sur leur trajectoire, les formateurs ne comptent pas s’arrêter là. Les prévisions pour l’année en cours confirment la popularité du blended learning. 

Si vous faites partie de ceux qui veulent tenter ou se renforcer sur l’e-learning asynchrone, regardez comment faire une vidéo pour une formation e-learning

Les formateurs sont cohérents entre leurs efforts déployés en 2022 pour s’orienter vers de nouvelles modalités et leur désir de poursuivre sur cette voie. 

Entre désir et inaccessibilité, l’e-learning serait-il devenu un produit de luxe ? 

Pratique, paramétrable à l’envi, actualisable et réalisable sans coût exorbitant, l’e-learning séduit toujours les formateurs. Ils font bien puisqu’il ouvre plein de possibilités : e-doing, masterclass, Intelligence Artificielle, adaptive learning

De l’avis de ceux qui font la formation aujourd’hui, le digital learning offre trois avantages indéniables : 

  1. Il permet d’améliorer l’efficacité pédagogique des formations en proposant une solution en phase avec les rythmes actuels ;
  2. Il aide à mieux répondre à la demande des commanditaires qui cherchent à optimiser le temps dédié à l’apprentissage ;
  3. Il répond aux besoins des apprenants qui se sont si bien adaptés à la digitalisation des pratiques qu’ils sont en demande du même format lors de leur formation. 

L’e-learning remplit donc un double devoir : correspondre vraiment à ce que les apprenants et les commanditaires exigent et proposer un format qui colle à leurs habitudes. 

L’e-learning est également plébiscité puisqu’il participe à réduire les coûts ou les déplacements des formateurs, qu’il évolue au gré des tendances et, pour les plus prophètes, il remplace un fonctionnement en présentiel à l’issue fatale. 

Derrière cet enthousiasme louable se cache une vérité un peu moins reluisante : l’e-learning n’est pas encore la norme. Son expansion est notamment limitée par des freins humains, matériels ou financiers. 

Côté humains, les formateurs évoquent des problèmes d’effectifs dédiés, de manque de compétences ou d’indifférence de la part des formateurs et des apprenants. Enfin, les dirigeants et managers posent parfois problème dans le développement de cette modalité. 

Le budget est chez certains est trop étroit pour se lancer dans la formation digitale. Chez ceux qu’ils veulent s’en affranchir, la difficulté d’accès aux financements crée la seconde barrière. 

Les derniers cailloux dans la chaussure de l’e-learning se présentent sous le manque d’intérêt pour cette solution, ainsi que le manque de temps. 

L’e-learning fait donc toujours rêver et tandis que certains explorent cette solution, d’autres se voient refoulés devant la porte d’entrée faute de moyens. 

La liste des priorités pour 2023

Motivés par leur trajectoire vers le digital learning, les formateurs et organismes de formation ont des objectifs très clairs : pédagogie, captation, diversification ou encore gamification. 

Sur le podium des priorités, on retrouve notamment : 

  1. Travailler la qualité pédagogique de l’e-learning asynchrone ;
  2. Dynamiser le digital learning synchrone pour le rendre plus attractif ;
  3. Diversifier son blended learning avec du tutorat, du coaching ou du mentorat ;
  4. Dynamiser, là aussi, les formations présentielles ;
  5. Investir dans la gamification pour et autour des formations. 

Entre ingénierie pédagogique, diversification des forces et renforcement technologique, les approches complémentaires promettent des formations qui plaisent tant qu’elles font tomber les barrières du financement.  

Les facteurs pour commencer et terminer une formation

Pour lancer une nouvelle offre de formation ou faire revivre d’anciens contenus, il existe plusieurs pistes développées par le marketing. L’ISTF s’est penché sur la question pour éclairer votre chemin et concentrer vos efforts. 

Afin d’attirer de nouveaux apprenants, pariez d’abord sur : 

  1. Une formation qui s’aligne parfaitement avec les problématiques métiers. Soyez concrets, actuels et pratiques ;
  2. La certification de votre formation. Valorisable par vos apprenants, la certification peut être le point de bascule qui encourage vos prospects à devenir des apprenants ;
  3. La présence de tuteurs. Dans la veine de la personnalisation et du mentoring, le tutorat est reconnu et plébiscité par vos cibles. 

L’engagement de la hiérarchie étant déterminant pour vos cibles, vous connaissez désormais vos prescripteurs. 

En complément, faites quelques petits ajustements : offrez un accès en self-service à vos ressources, améliorez l’expérience utilisateur ou peaufinez vos médias. 

À lire également : Comment stimuler votre communauté d’apprentissage à distance ?

Une fois que vos apprenants sont engagés sur une formation, votre objectif est donc de les accompagner jusqu’à la fin. Améliorez votre taux de rétention grâce à : 

  1. La présence d’un tuteur qui encourage et relance au besoin ;
  2. L’obtention d’une certification qui fonctionne selon le bon vieil adage du bâton et de la carotte ;
  3. Les contenus qui collent aux problématiques métiers. En phase marketing, hors de question de faire de fausses promesses. 

Vous améliorez votre taux de réussite si vous travaillez également vos médias et rendez votre parcours plus ludique. Ici aussi, les N+1 des apprenants influencent la complétion de la formation. 

Le contact humain et les possibilités technologiques aboutissent à un mariage heureux dans le monde de la formation. Profitez des atouts de chacun pour construire un parcours adapté, dynamique et créatif, vos apprenants n’en seront que plus satisfaits. 

L’ISTF dévoile d’autres chiffres – tutorat, logiciel, production pédagogique, etc. – dans son étude que nous vous invitons à parcourir.

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